Medecine anti-age lyon

La Médecine anti-âge

La médecine anti-âge a comme objectif d’agir au niveau interne du corps pour améliorer notre vitalité et notre qualité de vie et préserver notre santé le plus longtemps possible.

Il s’agit donc d’une médecine préventive et fonctionnelle, c’est à dire qu’elle vise à améliorer une fonction avant même qu’une maladie soit déclarée

Pourquoi consulter un expert en médicine anti-âge ?

La consultation de médecine anti-âge a pour but de vous permettre garder votre capital santé le plus longtemps possible sans avoir la prétention de reculer l’espérance de vie au-delà des limites habituelles de 125 ans.

Pour cela il faut réaliser un bilan le plus complet possible qui va cibler vos maladies actuelles ainsi que vos points faibles et d’anticiper une éventuelle dégradation de votre corps et prévenir certaines maladies

Il s’agit donc avant tout d’une médecine préventive mais aussi adjuvante avec d’autres traitements et voir curative seule pour certaines maladies

Toutes nos recommandations sont basées sur des études scientifiques appliquées à l’homme qui ont été validées et publiées dans des revues scientifiques de renom.

On ne vous conseillera jamais un traitement sur les recommandations d’un laboratoire qui en fait la vente et la publicité

Qu’est ce que le vieillissement ?

Le vieillissement est habituellement définit comme un ensemble de processus dégénératifs dans l’ensemble des tissus et des cellules apparaissant avec l’âge responsables des maladies et de la mort.

Une meilleure protection de l’homme face à son environnement et en particulier aux infections a entraîné une considérable augmentation de l’espérance de vie.

Alors que l’espérance de vie a considérablement augmenté pour les êtres humains, la durée maximale de vie elle est resté inchangée depuis 100 000 ans à 125 ans.

La plupart des chercheurs s’accordent à dire que l’espérance de vie d’un homme pourrait être augmenté de 15 ans si l’on maîtrisait mieux les maladies liées au vieillissement comme les cancers et les problèmes cardiovasculaires, la durée de vie maximale elle ne peut être modifiée.

Dans l’hypothèse où l’on pourrait complètement supprimer toutes les maladies liées au vieillissement on constate que l’on meurt sans intervention d’une quelconque maladie : la mort est donc la dernière conséquence du processus de vieillissement

Les humains sont toujours à la recherche de l’immortalité mais ils se heurtent à un problème car nous avons toujours de grandes difficultés à comprendre le processus du vieillissement.

Toute intervention destiné à retarder le développement du processus de vieillissement et qui ne cible pas les maladies , est définie comme la médecine anti-age

Du fait que la médecine anti-age est considérée comme une médecine de confort, aucune étude scientifique à grande échelle a été effectué pour tester des traitements qui ralentiraient le vieillissement chez l’homme , alors que de nombreuses  expériences pratiquées chez les animaux ont pu prolonger la durée de vie.

Le grand mystère du vieillissement : les différentes théories

De nombreuses théories tentent d’expliquer le vieillissement, on peut citer à ce sujet la théorie des radicaux libres (Harman en 2003), la théorie immunitaire en 2000 (Franceschi , la théorie de l’inflammation (Chung 2001), la théorie des mitochondries (Cadenas et Davies en 2000).

La théorie des radicaux libres

La théorie qui a le plus retenu l’attention est celle des radicaux libres proposée par Harman.

Il s’agit d’un hypothèse qui explique que l’accumulation de radicaux d’oxygène libres dans les cellules va entraîner des dommages dans la cellule et particulièrement au niveau des mitochondries, c’est ce qu’on appelle le stress oxidatif qui est dû à un déséquilibre entre les radicaux libres et les défenses antioxydantes (superoxyde dismutase)

La respiration mitochondriale qui permet la production d’énergies va produire des radicaux libres d’O, les dég^ts produits par l’oxydation cellulaire vont se faire sur l’ADN, les protéines, les lipides…

Dans le règne animal des organismes exprimant des niveaux élevés d’antioxydants comme la superoxyde dismutase, ont une espérance de vie plus longue

Des mutations dans l’ADN mitochondrial entraîne des enzymes altérées qui à leur tour produisent des altérations dans le transport d’électrons dans la chaîne respiratoire mitochondriale ce qui entraîne encore plus de radicaux libres ; la conséquence de ce cercle vicieux est la sénescence puis la mort cellulaire.

Cependant plusieurs observations ont tendance a faire douter voir à réfuter le fait que le vieillissement soit provoqué par l’accumulation de radicaux libres dans la cellule ou les mitochondries :

  • Tous les traitements qui réduisent les radicaux libres n’entraînent pas d’extension de la longévité
  • Au contraire une production élevée de radicaux libres est liée à une longévité accrue chez certaines espèces de mutants ayant une production élevé de radicaux libres

Le traitement par antioxydants semble avoir des effets négatifs sur la longévité de beaucoup d’espèces vivantes, en fait les radicaux libres peuvent entraîner des effets positifs par une réponse des cellules à cette stimulation, cette réponse peut venir d’une mutation des gènes qui vont stimuler la production d’antioxydant des mitochondries, cette mutation ne pourrait pas avoir lieu en cas de prescription d’un antioxydant externe.

D’autres exemples de souris mutantes ayant un déficit de production d’antioxydant ce qui va augmenter le stress oxydatif mitochondrial mais contrairement à ce qui pourrait être prévu ce type de souris a une plus grande longévité que les non mutantes. Ceci pourrait être dû a des substances qui sont sécrétées de manière plus abondante comme le facteur HIF-1alfa pour résister à l’hypoxie.

Un autre exemple remettant en cause la théorie des radicaux libres est l’étude des rats-taupes chauves, cette espèce de rongeur vit 10 fois plus longtemps qu’une souris de laboratoire et pourtant elle présente des taux de radicaux libres beaucoup plus élevés que des souris normales.

Que sont les radicaux libres ?

La réduction de l’oxygène dans la chaîne respiratoire dans les mitochondries entraîne par un transport d’électron un radical superoxyde (0²-)que la supéroxyde dismutase va transformer en péroxyde d’hydrogène (H²0²) + O²

Le H²O² en présence de métaux réduits peut se transformer en un radical hydroxyl hautement réactif(HO).

Les mitochondries sont le principal lieu de production de radicaux libres.

Les radicaux libres peuvent endommager des molécules comme les acides nucléiques, des protéines et des lipides

L’ADN peut souffrir d’une oxydation de ses bases entrainant des mutations dans le génome, les protéines oxydées par les RL, perdent leurs fonctions normales.

De nombreuses substances sont produites dans la cellule pour se protéger des effets oxydatifs des RL , on connaît la SODs, les catalase, la glutathion péroxydase, les péroxydines et le glutathione.

Le stress oxydatif est ainsi définit comme un déséquilibre entre la production et la neutralisation des RL

Conclusion

Les RL ne provoquent pas le vieillissement mais au contraire peuvent moduler, par une réponse spécifique de l’organisme, des réactions de défense qui peuvent promouvoir la longévité, ceci à condition que le stress ne soit pas non plus démesuré.

Le vieillissement apparaît donc plutôt comme une mauvaise réponse d’adaptation aux RL ce qui va entraîner encore plus de production de RL pouvant avoir un effet délétère ce qui sera un signe de vieillissement et non pas la cause.

C’est dans cette optique que différents traitements avec des produits antioxydants ont été proposés pour ralentir le vieillissement en réduisant le nombre de radicaux libres, malheureusement à l’heure actuelle aucune étude de supplémentation en antioxydant comme des vitamines et autres substances, a prouvé une quelconque extension de la vie humaine.

Les effets des vitamines C et E peuvent même être contre-productives, en effet des études chez l’homme ont montré que la supplémentation avec ces vitamines vont diminuer le stress oxydatif et ainsi inhiber les effets bénéfiques du sport au niveau de la sensibilité à l’insuline.

La vitamine E peut provoquer de l’hypertension chez les patients avec un diabète de type 2.

Des doses importantes de vitamines augmentent la mortalité chez les êtres humains.

Tout ceci est dû au fait que des taux légers ou modérés de radicaux libres sont bénéfiques pour la santé.

Ces observations confirment le principe d’ hormèse qui nous indique que des substances bénéfiques à petites doses sont toxiques à doses élevées.

La théorie du vieillissement des mitochondries

Beaucoup d’études pour expliquer le vieillissement se sont focalisés sur l’ADN contenu dans les mitochondries. Seuls le noyau et la mitochondrie contiennent de l’ADN, mais dans la mitochondrie celui-ci se trouvant à proximité de la chaîne respiratoire il est beaucoup plus exposé aux radicaux libres (20 fois plus que dans le noyau cellulaire). Toute altération de cet ADN va entraîner des troubles dans la production d’énergie de la cellule.

Les mutations de L’ADN mitochondrial s’accumulent tout au long de la vie ce qui entraîne une augmentation des radicaux libres et du stress oxydatif ce qui détériore les fonctions cellulaires.Les 2 principaux métabolites de la respiration cellulaire sont le radical supéroxyde et l’hydrogène péroxyde.

Des petites quantités de ces 2 métabolites sont nécessaires pour stimuler les mitochondries et donc pour leur bon fonctionnement, c’est ce que l’on observe pendant le sport par contre des doses trop élevés peuvent être toxiques et délétères pour la cellule.

Théorie du vieillissement par la régulation génétique

Le vieillissement serait dû à une modification de l’expression des gènes, il semblerait qu’un modèle aussi déterministe ne soit pas évident et même si l’on a été capables de prolonger la vie chez des animaux en manipulant certains gènes on a été incapables en modifiant ces mêmes gènes de renverser un processus de vieillissement une fois celui-ci enclenché
Le vieillissement ne semble pas être déterminé par les gènes mais plutôt par un processus désordonné et diversifié

Des études chez les centenaires ont pu identifier certains aspect génétiques pouvant contribuer à cette survie exceptionnelle avec des gènes contenus dans le chromosone 4

Des modifications génétiques dans cette optique semblent peu praticables chez l’être humain, par contre il serait possible de réaliser des traitements par remplacement cellulaire dans certains type de maladies dégénératives, du fait de la perte de fonction de certaines cellules. C’est les possibilités que pourraient offrir l’utilisation de cellules souches embryonnaires possédant une forte expression de télomérase leur donnant un profil immortel. D’autres cellules reprogrammées pourrait être utilisées mais ceci n’est qu’à un stade très expérimental

Théorie télomérique du vieillissement

C’est en 1965 que Hayflick a émis la théorie de la sénescence cellulaire après un nombre limité de divisions cellulaires lors de culture de cellules humaines, après un nombre limité de divisions cellulaires, les cellules sont incapables de se diviser et meurent

Les télomères sont des séquences d’ADN se trouvant aux extrémités des chromosomes afin de protéger notre code génétique. Ces télomères sont synthétisés par une enzyme appelée télomérase

L’absence de télomérase va entraîner une usure des terminaisons de chromosomes avec des modifications des séquences de codes sur ces régions d’ADN

Chaque fois qu’une cellule se divise elle perd un petit bout de cette extrémité appelé télomère ce qui fait que le télomère est de plus en plus court à chaque division jusqu’à disparaître complètement

La télomérase est donc capitale pour maintenir un code génétique stable et semble un élément clé pour « immortaliser » la cellule. C’est ce qu’on observe dans les cellules souches et les cellules cancéreuses qui peuvent se diviser indéfiniment .

A l’état normal une grande partie de la télomérase est inactivée peu avant la naissance

Le raccourcissement des télomères serait donc notre horloge vitale

Des vieilles cellules en culture ont pu être rajeunies et immortalisées en rajoutant de la télomérase

Cependant même si la télomérase joue un rôle important dans l’immortalisation des cellules, il demeure de nombreuses inconnues car des cellules télomérase négative peuvent être immortelles alors que d’autres cellules télomérase négative peuvent être limitées dans leur capacité de division.

Théorie de l’inflammation ou « inflammaging » dans le vieillissement

L’inflammation est une réaction de l’organisme à des éléments stressants.

Une réaction inflammatoire se constitue en plusieurs phases :

  1. Activation cellulaire
  2. Apparition de cellules pro-inflammatoires
  3. Augmentation de la perméabilité vasculaire
  4. Détérioration tissulaire et mort cellulaire

Dans de bonnes conditions un équilibre est atteint entre le stress et la capacité d’absorption de ce stress si le seuil d’équilibre est dépassé un processus d’usure et de vieillissement se met en place, en fait ici l’inflammation va créer des dégâts oxydatifs et inversement une production important de radicaux libres va entraîner de l’inflammation

Théorie immunitaire du vieillissement

Franceschi a suggéré que le vieillissement était contrôlé par des mécanismes cellulaires et moléculaires de défense.

Le stress cellulaire chronique de la personne âgée serait à l’origine de l’activation des macrophages et des lymphocytes entraînant une inflammation chronique.

Il existe d’autre part une progressive incompétence du système immunitaire pour se défendre des infections et des tumeurs cancéreuses, mais aussi une incompétence pour reconnaître ses propres tissus ce qui peut provoquer des maladies auto-immunes

Théorie neuroendocrinienne du vieillissement

Cette théorie nous dit que le vieillissement est provoqué par des changements dans le système neuroendocrinien ce qui entraîne :

-Une mauvaise coordination et réponse du système endocrinien au milieu extérieur

-Des défauts dans la maintenance d’un état fonctionnel optimum pour la survie

Le système défectueux et responsable de ce vieillissement est le système hypothalamo-hypophysaire, entraînant une mauvaise adaptation au stress et aux agressions du milieu externe

Il est bien connu que de nombreuses hormones diminuent avec l’âge en particulier les hormones sexuelles, la DHEA, l’hormone de croissance cependant les traitements substitutifs doivent être prescrits au cas par cas afin d’éviter leurs effets secondaires et même s’il améliore le confort de vie aucun n’a prouvé pouvoir augmenter la durée de vie des êtres humains.

La restriction calorique

Nous ouvrons ici un chapitre à part pour la restriction calorique, car il s’agit d’une méthode qui a permis de prolonger la vie de nombreux animaux, ces expériences ayant été répétées à de nombreuses reprises par des très nombreuses équipes de chercheurs et même sur des animaux très proches de l’homme comme les singes.

On la définit comme une réduction des calories tout en maintenant le minimum des apports nutritionnels indispensables.

Les études ont montré une augmentation de la longévité des animaux tout en améliorant les défenses immunitaires, la réduction des cancers et une amélioration des maladies métaboliques par augmentation de la sensibilité à l’insuline

Aucune étude à ce jour n’a pu être effectuée chez des êtres humains au très long court, cependant des modèles de restriction calorique ont pu être étudié chez certains peuples vivant hors de notre société de consommation comme les centenaires d’Okinawa. Il existe dans cette île le plus grand pourcentage de centenaires prouvés dans le monde ; leur diète est inférieure de 20% par rapport au reste du Japon. La configuration de cette diète est très similaire à celle que l’on utilise pour l’expérimentation des animaux.

Par contre des études de plus courte durée ont pu démontré des effets très positifs de la RC sur l’artériosclérose https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC404101/

Déroulement d’une consultation anti-âge

Interrogatoire :

  • Antécédent familiaux et patrimoine génétique
  • Antécédents personnels
  • Bilan nutritionnel afin de détecter d’éventuelles carences alimentaires
  • Fragilités perçues et objectifs d’optimisation
  • Qualité de peau, vieillissement de l’apparence, force musculaire sport, vue, audition, sommeil, sexualité, mémoire, facultés intellectuelles…
  • Bilan bilogique clinique classique + bilan hormonal : testostérone, DHEA, androgènes, hormones féminines……
  • Bilan biologique de médecine préventive : Il comprend de nombreux dosages qui ne sont pas effectués dans un bilan classique comme :
    • un bilan radicalaire et de stress oxydatif
    • un dosage de vitamines, minéraux et oligoéléments
    • un statut des acides gras etc……
médecin esthétique

Protocole et traitement curatif ou préventif

médecine anti-age

En fonction des données antérieures on met en place un traitement composé d’un cocktail de produits

Il s’agit essentiellement de compléments alimentaires de nutrithérapie (vitamines, oligoéléments, minéraux…), traitements hormonaux et aussi des médicaments allopathiques, des plantes et produits nutritionnels.

Mais aussi certains types de diètes et une réorientation du mode de nutrition.

 

PAGE ÉCRITE par le Docteur Bertrand DUCROUX, médecin esthétique et anti-âge

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter au 04 78 94 37 79